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28 mai 2007

Rien ne prédisposait Arthur à sortir ce jour là.

Rien ne prédisposait Arthur à sortir ce jour là.

Le temps maussade, voire pluvieux s'arme de gros nuages noir qui semblent toucher les toitures des maisons et le vent souffle en furie. Aucune ne se risque à sortir. Même les voitures restent parquées. Les lampadaires sur les bas côtés des routes s'arquent au maximum de leurs capacités, de nombreux débris virevoltent dans tous les sens et à vive allure sans fin. Un peintre traduirait ce paysage avec beaucoup de violence.

Le village dans lequel Arthur vit, est en règle général très prisé des touristes; les jardinières jonchent les fenêtres et les jardins sont tous plus beaux les uns que les autres. Là, il ne s'agit plus que d'un vulgaire village abandonné, sans vie, où nul ne se risquerait à traverser, tel un endroit maudit.

Arthur Règle toujours sa vie en fonction de ses propres envies, sans se soucier des gens ou des lois de la nature. Un électron, libre de tout.

C'est ainsi que ce dimanche matin, sans même ouvrir les volets de sa modeste chambre sous louée par son patron, l'envie lui prend d'aller marcher dans le bois longeant le village. A peine met-il un pied sur le perron de la maison que la pluie cesse, le vent se calme et le ciel s'éclaircit, comme par enchantement. Le temps de relever la tête, le paysage reprend son aspect originel. Arthur s'aventure en direction du bois, les villageois aux fenêtres à le regarder, tels des badauds admirant un spectacle inoui.

La vie reprenait son cours.

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